jeudi 19 janvier 2017

A paraître le 21 février : Quand je serai partie - Emily Bleeker

Quand je serai partie
de Emily Bleeker
Titre original : when I'm gone
A paraître le 21 février 2017
(438 pages - Amazon Crossing)

Mon avis : un roman platonique
3*

Le titre "quand je serai partie" est évocateur. Il sous-entend qu'une fois l'héroïne partie, ce ne sera pas terminé. Il se passera quelque chose. Elle laissera un souvenir, des traces ou plus ? Ce titre s'annonce comme une promesse.

> ce que j'ai aimé :


C'est un sacré défi de baser l'histoire de son roman sur une femme décédée d'un cancer qui envoie des lettres post-mortem à son mari. Et c'est ce qui m'a intriguée en lisant la présentation de l'Editeur. La première question qui vient à l'esprit c'est "qui poste les lettres ? " et dans quel but ? 

A l'heure des réseaux sociaux, il nous est possible de laisser des vidéos, des messages à nos proches une fois que nous serons partis, un concept moderne intéressant, une façon pour nous de rester encore un peu avec nos proches, de prolonger notre vie. L'épouse du roman utilise les services postaux et un complice pour envoyer les lettres à son mari. L'atmosphère est mystérieuse.

Les développements de l'histoire autour de ces courriers sont intéressants.
Secrets, mensonges, trahisons, non-dits... Le mari va de surprise en surprise et se livrer à une véritable enquête pour démêler cette histoire, taire ses doutes, et révéler la vérité. Autant dire que sa phase de deuil ne sera pas de tout repos.

Je n'en dis pas plus pour ne pas dévoiler ce roman qui est pour moi assez platonique : il se passe autour de l'absente (l'épouse Nathalie) qui est finalement très présente dans ce roman. Le mari devient un personnage secondaire.
Si cette relation n'est plus charnelle mais basée sur le souvenir que le mari a de Nathalie, progressivement le souvenir de cet amour se transformera en interrogation : a-t-il vraiment connu sa femme ?

> J'ai moins aimé :


Trop de longueurs à mon goût (438 pages quand même) qui ont nui au rythme de ce roman. Certains paragraphes de la vie quotidienne sont sans intérêt même s'ils cherchent à mettre en avant comment vit la famille ou le mari en l'absence de Nathalie. 

L'absence de passion. J'aurais aimé plus de réactions émotives dans les sentiments face au deuil, face aux mensonges, à la souffrance du mari, les événements auraient eu plus de peps et un côté dramatique non négligeable... Seul l'aspect médical (la chimiothérapie) relève l'ensemble pour lui donner une note tragique.

En conclusion : Je suis restée spectatrice de cette histoire trop platonique, certes intéressante, je n'ai pas été charmée par le style de l'auteur, je fus trop détachée pour être émue. J'attribue la note moyenne de 3*.




***


Présentation de l'éditeur

« Mon amour, avant tout, je dois te dire que je t'aime (…), je n'ai pas choisi de vous quitter. »
Alors qu’il rentre chez lui après avoir enterré Natalie, la femme de sa vie et la mère de ses trois enfants, Luke Richardson trouve sur le sol de l’entrée une enveloppe bleue sur laquelle son nom est inscrit, d’une écriture qu’il connaît bien : celle de son épouse disparue.
Bouleversé, il découvre une lettre de Natalie, rédigée le jour de sa première séance de chimiothérapie près d’un an auparavant. C’est le début d’une longue correspondance unilatérale, qui conduit progressivement Luke à découvrir des secrets trop longtemps enfouis. Tourmenté par les lettres de son épouse, obsédé par le besoin de découvrir qui les envoie, Luke en vient progressivement à remettre en question son mariage et sa famille.
Parviendra-t-il, au-delà de la peine et de la souffrance, à envisager un avenir où l’amour subsiste envers et contre tout ? Est-il trop tard pour tenir ses promesses quand la personne qu’on aime a disparu ?

Biographie de l'auteur

Emily Bleeker, ex-enseignante, s’est découvert une passion pour l’écriture après avoir présenté un atelier d’écriture à ses élèves. Tout un monde de personnages aux histoires palpitantes a bientôt vu le jour dans son imagination. Il lui a fallu se battre contre un type de cancer très rare pour trouver le courage de partager son univers intérieur avec le reste du monde.
Emily vit dans la banlieue de Chicago avec son mari et leurs quatre enfants. Quand elle n’écrit pas et ne s’occupe pas d’eux, elle apprend à jouer de la guitare (du moins, elle essaye), chante (à tue-tête) à l’unisson de la radio et s’adonne à sa nouvelle passion : le footing.
Suivez-la sur sur son blog www.emilybleeker.com 
Je remercie l'Editeur Amazon Crossing qui m'a fait découvrir ce roman dans le cadre du partenariat avec Netgalley.

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